Les développeurs de la machine ont été confrontés à un défi de taille : celui d'intégrer toutes les possibilités de personnalisation au sein d'un seul et même logiciel. "Nous ne pouvions pas développer un logiciel séparé pour chaque variante de machine potentielle," explique G. Höckkner. Ils ont ainsi pris la décision d'adopter une approche modulaire. "Cela fonctionne très bien avec le système de B&R : lorsque nous démarrons une nouvelle machine assemblée pour la première fois, le logiciel détecte automatiquement les modules présents." Ainsi, l'utilisateur ne peut sélectionner des programmes et des étapes de traitement que s'ils sont réellement disponibles sur la machine.
"Le confort d'utilisation est aussi très important pour nous," ajoute G. Aigner. "Et dans le cas d'un système automatisé pour affûter des skis, cela ne va pas de soi." Dans un magazin de sport, un nouvel employé peut utiliser une machine Jupiter sans avoir de connaissances préalables. En revanche, l'utilisateur de la machine au sein d'une fédération nationale de ski peut être un expert chevronné allant chercher l'once de performance qui permettra à un skieur de remporter une coupe du monde.
Là aussi, pour l'interface utilisateur, Wintersteiger a fait le choix d'une conception modulaire. L'utilisateur dispose ainsi d'un mode Easy lui permettant de sélectionner un des programmes préparamétrés. Il a également la possibilité de composer des programmes en assemblant des blocs prêts à l'emploi. Et pour les professionnels, chaque paramètre peut être ajusté individuellement.